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Le métier de massothérapeute, un métier à risque ?

Saviez-vous que le métier de massothérapeute comporte un risque de blessure élevé ? 

En effet, le massage est très dur sur les mains et les membres supérieurs du massothérapeute, sauf dans le cas de certaines techniques de massage qui ne requièrent que peu ou pas de pression. La plupart des massothérapeutes expérimenteront à un certain moment de leur carrière  des blessures ou des syndromes douloureux. Étonnant, n’est-ce pas ? On pourrait croire que, parce que le massothérapeute apporte détente et bien-être à son client, il ne ressent aucun inconfort, mais ce n’est généralement le cas.

Je peux en témoigner. Lors de mes stages à l’école de massothérapie, j’ai commis une erreur en donnant trop de massages trop rapidement, ce qui m’a causé des douleurs aux avant-bras. Cela m’a conscientisé sur les risques de  blessures encourus par tous ceux qui exercent des métiers qui requièrent qu’ils utilisent les mains, les bras et le corps.  En parlant à mon chiro, j’ai découvert qu’il souffrait constamment de douleurs aux coudes et aux épaules. Les physiothérapeutes éprouvent souvent des douleurs aux pouces, aux bras, aux épaules et au dos. Il en est de même pour les massothérapeutes. Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive. 

En fait, ces métiers exigent que ceux qui les exercent se considèrent comme des athlètes. Ils accomplissent un travail intense et physique, souvent répétitif, qui exige habileté, force et endurance. L’ « athlète du massage » utilise ses membres supérieurs (mains, bras et épaules) intensivement dans sa pratique, se rendant ainsi vulnérable aux blessures. Comme n’importe quel athlète, il (ou n’importe quel autre professionnel utilisant son corps pour traiter un patient) doit s’entraîner dans le but de garder une bonne condition physique. Il doit également cesser ses activités professionnelles lorsqu’il est blessé afin de laisser à son corps le temps de guérir. Il doit être constamment à l’écoute de son propre corps, puisque c’est son outil de travail. 

Personnellement, je pratique le yoga depuis de nombreuses années, mais cela ne m’a pas empêché d’avoir des douleurs aux avant-bras. À la suite de ma première blessure, j’ai commencé à pratiquer le Qigong de façon préventive, en plus du yoga et des 5 Tibétains. J’ai en effet découvert le Yi Jin Jing, qui est une routine de Qigong qui s’intéresse principalement aux étirements des tendons et des muscles. Il comporte de très bons étirements des avant-bras et des muscles des épaules. Je pratique toujours cette routine avant et après avoir massé. De cette façon, je chasse toute sensation de tension dans cette partie de mon corps. La pratique du Ba Duan Jin (une autre routine de Qigong) me permet de renforcer mes jambes. Je pratique également le « step workout » pour entretenir mon cardio. Je m’astreins à faire ces exercices pratiquement tous les jours. C’est ce qui me permet d’être en super forme et, surtout, d’éviter les blessures. 

Le massothérapeute doit être conscient des forces et des faiblesses (anciennes blessures) de son corps et accorder une attention particulière aux signaux envoyés par son corps dans le but de prévenir les blessures. Son style de vie, son âge, ses blessures antérieures, son alimentation et même sa consommation d’alcool, de cigarettes ou de médicaments sont des facteurs qui ont un impact significatif dans sa capacité à résister à l’effort et à guérir de blessure. 

J’ose espérer qu’après avoir lu cet article, vous ne considérerez plus votre massothérapeute de la même manière. 

Je vous invite maintenant à répondre à la question suivante dans la section Commentaires: Après avoir lu cet article, c

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